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Le travail ?
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Pour être vraiment moine...
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St Benoît nous enseigne dans sa Règle que “pour être vraiment moine, il faut vivre du travail de ses mains”. Il est inhérent à la condition du moine comme à celle de tout homme qui doit travailler pour subsister. Ainsi, il nous donne de servir la communauté, de subvenir à ses besoins mais en plus, il nous permet de venir en aide aux pauvres qui viennent frapper à notre porte. Nous manifestons ainsi notre solidarité avec la multitude des travailleurs de par le monde.
« Le travail m’offre la joie de marcher sur les traces du Christ qui n’a pas hésité à travailler de ses mains comme charpentier et de collaborer à l’œuvre de la création de Dieu. »
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Pour tous ces motifs...
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Pour tous ces motifs, on peut dire qu’il est vraiment une dimension importante de la vie monastique. Mais il y a une autre raison que les tous premiers moines avaient déjà bien perçue.
En témoigne cette histoire : On demanda à un ancien : “ que faut-il faire pour être sauvé ?” Il tressait des palmes ; sans lever les yeux de son ouvrage, il répondit : “Ce que tu vois là”
Extrait des Apophtegmes des Pères du désert (Abba 52)
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L’association de la prière et du travail...
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L’association de la prière et du travail est l’ ABC de la vie monastique. C’est comme un principe qui rythme nos journées : Prie et travaille. Ne prie pas seulement. Ne travaille pas seulement mais cherche à faire alterner harmonieusement l’une et l’autre chose. Le travail est une autre manière d’exprimer le don de soi à Dieu : ce n’est pas seulement avec notre esprit que nous allons à Dieu mais aussi avec notre corps. Il est un facteur d’équilibre dans la vie quotidienne. St Benoît ne perçoit aucune contradiction entre le travail et la prière. Au contraire, il les unit de manière très étroite. Dans son Prologue, il a ce conseil très précieux :« Avant tout, demande à Dieu par une instante prière qu’il mène à bonne fin tout bien que tu entreprennes. »
« St Benoît envisage l’accomplissement du travail à partir de la prière. Il lui donne une dimension spirituelle. Le travail m’aide à prier et la prière me donne d’être complètement à mon travail puis de m’en libérer pour ne pas y être trop attachée. Car la tentation nous guette parfois de vouloir lui donner la première place ! »
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Si St Benoît unit...
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Si St Benoît unit ainsi prière et travail, cela découle de sa conception de la présence de Dieu : elle habite ma prière comme elle doit imprégner ma façon de travailler.
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En dehors des tâches habituelles...
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En dehors des tâches habituelles que nous trouvons dans un monastère telles que la sacristie, la lingerie, la buanderie, la cuisine, les travaux d’entretien, la bibliothèque, nous avons ici trois activités plus spécifiques : la fabrication et la vente du pain de ménage, de pain d’autel (hosties) et de biscuits.
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